I loathe advertising.
No, really. This is how advertising feels to me:
It's not really my fault: I was raised by the Supreme Pontiff of Ad-Hating (that’s my dad) who banned any form of it in our house.
The show we were watching on TV got cut to commercials? You would hear a very loud “AAAD!”, then he’d leap towards the remote and change channels. More advertising there? Change again. Advertising everywhere? He’d cut the sound until it was over.
Lorsque nous enregistrions des films sur cassette VHS (oui, je suis de cette génération), il stoppait l’enregistrement au moment de la coupure de pub, faisait un bref rembobinage, pause, puis avance image par image jusqu’à ce que pas une trame de publicité ne soit conservée sur la bande. Puis il relançait l’enregistrement une fois que le film repartait. On perdait peut-être quelques secondes de film avec ce montage en direct, mais par la suite on pouvait apprécier la cassette dans son intégralité sans interruption. C’était sa petite fierté : « Tu as vu ma coupure ? C’était parfait ! »
He is insane, isn't he? I agree. Mais je suis aussi contente qu’il le soit. Dès l’école primaire, je savais à quel point les images peuvent manipuler. La folie de mon père m’a appris très tôt à garder un esprit critique sur ce que je voyais. Bien sûr, j’étais un peu exclue de certaines conversations à la récré (« Tu as vu telle pub à la télé ? Elle est trop marrante ! »), mais ça ne me dérangeait pas. Pour tout dire, j’étais assez fière de jouer la snob de service qui ne se laisse pas avoir.
Jadis, lorsque les smartphones n’existaient pas encore, je devais parfois imprimer un billet de TGV acheté en ligne : ces ignobles pages étaient couvertes de pubs alors qu’elles auraient pu être réduites à quatre lignes et un code QR. Mais noooon, il faut nous offrir les meilleurs prix d’hôtels et 30% de réduction sur les voitures de location si vous réservez avant 13h.
That is to say, they expect me to waste paper and ink on information I don’t need and didn’t ask for. Not on my watch. So I opened the PDF file in Photoshop, removed all ads and printed only the ticket info. 5 minutes of my time spent, a lot of stupid pride satisfied.
This was a very long introduction. But now that you realise how crazy I am, you might understand how hard being a jewellery designer with an online shop can be on a daily basis.
Basically, when I launched my shop, this mental process occured:
‘I have nice stuff to sell. Okay, my shop is open now. Hm, no views. Yes, well, of course, people don’t know about my shop yet. Okay, I have to let them know. How…? Oh. OH. »
Please note that I don’t have anything against commerce! I buy stuff, I sell stuff, it’s a cool interaction between human beings. But my heart breaks a little every single time I post, share, like, pin, or anything else I do to promote my products. Because then I feel like this:
I am a monster.